Publié dans Culture

Avenue de l’Indépendance - Ambondrona a fait souffler un vent de folie

Publié le dimanche, 16 avril 2023

Phénoménale. C’est ce que l’on peut qualifier de la prestation que Beranto et ses complices ont réalisée hier. Une fois encore, Kix et sa bande ont enflammé l’avenue de l’Indépendance située à Analakely. Ambondrona, un groupe adulé des Malagasy, a fait souffler un vent de folie hier sur toute l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Un événement cadrant dans l’ouverture de la célébration des 22 ans de scène du groupe. Ce grand concert, dont l’accès du public a été gratuit,  restera dans les annales du monde de la musique locale. L’organisation du show avait comme but de contribuer au don de kits scolaires pour les enfants issus de familles pauvres. 

Des dizaines de milliers de fans sont venus acclamer et célébrer en fanfare ces 22 années de partage musical, assorties de cette bonne action en faveur des enfants défavorisés. Vers 9 heures du matin, de nombreux adolescents et parents se sont déjà rué vers le centre ville, plus précisément près du Parvis de l’hôtel de ville pour trouver leur place, papoter, boire, manger ou encore prendre des « selfies » avant le coup d’envoi du concert. A ce même moment, aux alentours de l’avenue de l’Indépendance, les voitures se sont encombrées car il n’y avait plus aucun parking disponible. Comme il a été annoncé précédemment, l’entrée était gratuite et les fans sont venus dès les premières heures pour ne pas rater une seule miette. A 14h, dans un nuage de fumée, le groupe est apparu sur scène, dans un décor de rock en saluant le public avant d’entonner « Ilay Tanàna », un extrait de son première album, et tout cela devant une foule en délire dans un son énorme, à la fois tellurique et précis. Les cinq hommes n’ont rien perdu de leur énergie, et leur brio musical reste impressionnant. Après l’interprétation de plusieurs morceaux, extraits des albums tels que « Ilay tanàna », « Tohizo ihany », « Ho mandrakizay », le groupe puise dans son répertoire « Tomany irery », une chanson sortie récemment, ainsi que le légendaire morceau « Tafandry mandry ». 

Prouesse

C’était le genre de concert qu’il ne fallait pas rater. Aller voir un concert du groupe Ambondrona, c'est assister à un véritable show. Une mise en scène soignée, soutenue par un jeu de lumière astucieux qui évolue au fil des actes, un décor grandiose, un son impeccable... le tout mené par cinq hommes qui sachent bien jouer leurs rôles sur scène. Quoique l'on puisse penser du parcours du groupe, nul ne pourra nier que Beranto et sa bande se donnent toujours à fond dans leurs spectacles. Les absents ont eu tort de ne pas venir au concert. Il suffit juste de regarder sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de la performance du groupe sur scène. Au bout de 22 ans d’existence, ce groupe de pop rock reste un véritable phénomène à lui tout seul.

Ambondrona se plait toujours à surprendre ses fans, composés d’une grande communauté de fidèles qui s’agrandit continuellement, une communauté qui accueille désormais en son sein une nouvelle génération, toujours aux aguets à l’annonce d’un événement de la part de cette formation musicale. Pour ceux qui n’ont pas eu leur sésame pour assister au concert, ils ont dû ainsi se consoler en visionnant quelques extraits vidéo ou encore des photos que les internautes ont partagées sur Facebook.

 

Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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